L’école du Saint Esprit est assez spéciale. Le Seigneur ne se soucie pas seulement que nous soyons bénis, mais que nous ayons appris des choses sur le chemin de la bénédiction.

Certainement, tout comme moi, vous voyiez la bénédiction comme un chemin tranquille pavé de grâce, environné de bonheur, dans une atmosphère de paix.
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Avec Dieu, ce chemin passe par le désert, la fournaise ardente, les flots impétueux, les vents contraires. En fait, pendant que nous avançons, il peut même nous arriver de douter que ce soit le bon chemin ou que ce soit Dieu qui nous y ait conduit.

Quoiqu’il en soit, Dieu est sur ce chemin et c’est souvent à la fin qu’on le réalise. Quand tout est fini et qu’on a survécu à toutes les épreuves, on peut profiter de l’accalmie qui suit la tempête.
A la fierté d’avoir tenu bon, on a la satisfaction de récolter tous les bienfaits. On en sort grandi, mûri, fort.

A condition d’avoir su détecter l’œuvre de Dieu dans notre vie.

Je m’explique.
Les mauvaises croyances nous ont inculqué que quand c’est agréable ça vient de Dieu, et quand c’est désagréable ça vient du diable. Pourtant, Dieu est capable de se servir de tout pour nous polir avant de nous bénir.
Regardez une femme enceinte sur le point d’enfanter: la douleur, la sueur, le sang, la gêne. La douleur la plus vive qu’il ait été donnée au corps de supporter. Et à la fin, le nouveau-né tenu dans ses bras efface toutes ces peines.
Il arrivera aussi bien souvent que Dieu travaille ainsi dans nos vies: nous presser douloureusement pour faire sortir le jus.

Quand ça sera le cas, nous aurons besoin de discernement.
Beaucoup ont fui l’atelier de Dieu par manque de courage et d’endurance. D’autres ont prié contre les évènements qui les formaient croyant que c’était une attaque de l’ennemi. Les derniers enfin sont retournés se mettre sous le joug de l’esclavage parce qu’ils n’avaient pas su identifier la main secourable de Dieu.

Ses voies ne sont pas nos voies.
Ses pensées ne sont pas nos pensées.
Tel chemin peut sembler droit à un homme et finalement c’est celui de la perdition.
Dans le cœur de l’homme il y a d’innombrables projets, mais ce sont les desseins de l’Éternel qui s’accomplissent.
Alors prions sans cesse: Père, si tu voulais transporter cette coupe loin de moi; toutefois que ma volonté ne soit point faite, mais la tienne.
Luc 22:42 Martin