La plupart des gens paniquent lorsqu’ils rencontrent un obstacle ou un challenge. Ce qui est tout à fait normal comme première réaction.
Mais une fois le choc encaissé, il faut chercher une solution.
Je vais illustrer mes propos par un exemple simple : j’ai transvasé mon yaourt de la bouteille au bol. mécaniquement, j’ai jeté le bouchon. mais je voulais rincer la bouteille pour récupérer la dernière goutte de yaourt (oui, je suis comme ça). J’ai donc mis un peu d’eau dans la bouteille. Au moment de secouer, je réalise que j’ai jeté le bouchon. Oups! j’avais 2 solutions: ou j’abandonne mon projet de rinçage, où je trouve un moyen de secouer la bouteille sans mettre du yaourt partout. J’ai été désarmée quelques secondes, puis j’ai réfléchis et j’ai eu l’idée de boucher la bouteille avec la paume de la main. Extraction de yaourt réussie sans bavure!
Le cerveau humain est l’une des plus extraordinaire et mystérieuse création de Dieu, le plus puissant ordinateur qui puisse exister. Dieu nous a donné ses capacités intellectuelles, créatrices, imaginatives, de loin supérieures à tous les animaux.
Quand on voit tout ce que l’homme a fait pour améliorer son quotidien, transformer son environnement, prolonger sa vie, il n’y a aucun doute de l’existence de Dieu.
Nous devons donc abandonner le réflexe de courir chercher de l’aide devant le moindre obstacle, puisque Dieu a doté l’humanité de sa puissante sagesse et de son intelligence.
Quand un défi se présente, généralement la solution est en nous si nous nous donnons la peine de la rechercher.
J’ai constaté que ce phénomène est plus répandu en Afrique noire. Bien sûr, mon affirmation ne s’appuie sur aucune preuve scientifique, mais sur une analyse personnelle. En Afrique, on aime l’assistance, l’aide, le secours. Je ne sais pas si c’est une déformation de la solidarité ou un stigmate de l’esclavage et de la colonisation. Mais le fait est que savoir qu’il y a un frère, une tante, un ami qui peut nous aider en cas de besoin nous dédouane de l’effort de nous débrouiller par nous même.
Bien souvent, les gens ne font pas intervenir le bon sens, le » common sense » comme disent les anglo-saxons. Et ce manque d’effort intellectuel fait paraître la moindre difficulté comme une montagne insurmontable.
Prenons l’habitude de chercher d’abord en nous la solution, pas de manière superficielle, chercher vraiment, profondément, intensément. Et de ne se tourner vers une tiers personne que quand nous avons épuisé nos ressources.
Cela honore Christ en nous, nous étire intellectuellement, nous équipe pour les prochaines épreuves et fait de nous des aides potentielles pour les autres dans le futur.
Refusez d’être un assisté financier, spirituel, émotionnel toujours porté à bout de bras, soutenu, dépendant, incapable de s’en sortir par lui-même: Priez pour moi, aidez moi, soutenez moi, ne m’oubliez pas…
La parole dit: ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Eternel des armées. Zacharie 4:6 et encore : Je puis tout par celui qui me fortifie. Philippiens 4:13.