Le quiproquo! Voilà un mot qui m’a longtemps fasciné, intrigué.
Il y a un quiproquo très intéressant dans la bible: par une journée que je devine ensoleillée et chaude, une femme sort chercher de l’eau à un puits. Elle y va à une heure inhabituelle, car la majorité des personnes s’approvisionne avant que le soleil soit si haut.
Je me demande si c’était par nécessité ou juste pour s’éloigner un moment de l’agitation de sa vie. Cette femme avait une vie compliquée et était certainement marginalisée à son époque.
Au lieu de son introspection, elle rencontre un homme qui semble être un prophète. Il lui dévoile son intimité, ses échecs, sans jamais la juger. Au contraire, et à son grand étonnement, il lui montre de l’intérêt : »donne moi à boire ». Cela devait être là première fois depuis longtemps qu’on lui parlait avec sollicitude et sympathie. Non seulement elle n’était pas recommandable, mais elle venait d’un peuple réputé peu fréquentable.
Je ne pense pas que Jésus avait vraiment soif, mais plutôt qu’il voulait susciter quelque chose en elle. Alors qu’elle parle de tarir sa soif d’eau, Jésus lui, voit son vide intérieur, celui qui lui a fait changer six fois de maris et vivre en concubinage.
La bible ne nous dit pas si finalement la samaritaine a pris de l’eau au puits, ni ce qu’est devenu sa relation avec son conjoint. Mais la vie de cette femme et de sa région a été bouleversée à jamais !
Ce passage révèle que notre satisfaction ne se trouve pas dans l’objet de nos prières. Notre besoin est plus profond. Que ce soit le mariage, la restauration d’un foyer, le désir d’un enfant ou d’un travail…, les avoir ne changera pas notre aspiration réelle : JÉSUS !Lui seul peut satisfaire.
Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.Jean 7:37-38
Peu importe le manque et le besoin, il ne peut être comblé que dans la présence de Dieu. L’alcool, la drogue, le sexe et autres ne produisent qu’un contentement passager, puis nous laisse détruit, malade, pleins de culpabilité, de honte et d’amertume.
Alors, à notre tour, nous disons Seigneur, donne nous à boire, donne nous de cette eau !