Quelqu’ un me demandait dernièrement comment je fais pour rester sereine et joyeuse en cette saison et en étant au front de la pandémie.
La vérité c’est que, ceux qui ont peur n’ont pas peur de la maladie, mais de mourir. La peur de l’inconnue, de l’éternité, l’incertitude de ce qu’il y’a après.
Je n’ai pas peur, je suis prête à aller de l’autre côté à tout moment, même si je sais que ce n’est pas maintenant. Je suis plus consciente du sang de Jésus et de sa croix que de la menace de la mort. J’ai encore sondé mon cœur dernièrement alors que j’entrais dans la chambre d’un patient suspect: calme, sérénité, confiance.
Je me dis: « vraiment, nul ne connaît ni le jour, ni l’heure ». Mais le Seigneur ne cache pas ses desseins à ses enfants. J’ai vu beaucoup d’enfants de Dieu mourir, et ceux qui avaient une intimité avec lui s’y attendaient et s’y étaient préparés.
Alors, préparons nous à la rencontre de Dieu. Ce jour viendra comme un voleur. Sommes nous prêts ?
Que chaque mort réveille en nous la conscience de vivre plus pour Dieu que avec Dieu ou à ses dépens.
L’enfer n’est pas un mythe.
PS: Au cas où vous vous posez la question, c’est bien moi sur la photo.