J’aime les documentaires animaliers. C’est passionnant de voir comment le Créateur a ordonné la nature et comment les animaux obéissent à l’ordre divin pendant que les hommes jouent les rebelles et en payent les conséquences au prix fort.
Revenons donc à mon documentaire qui parlait de la vie des animaux sauvages. Je vous en parle par ce que j’ai été marqué par l’attitude des mâles. Dans le règne animal, c’est la femelle qui choisit son compagnon au milieu de plusieurs prétendants. Ces derniers font des pattes et des queues (c’est pour dire des pieds et des mains) pour attirer l’attention de la femelle convoitée. Ils redoublent d’astuces pour être l’élu : combats corps à corps, sécrétion d’hormones, cadeaux… Aucun effort n’est ménagé.
J’admire leur combativité, leur ténacité et leur détermination. Les mâles sont conscients que leur descendance et leur progéniture dépendent de leur capacité à trouver une femelle pour porter leurs petits.
Bon, attendez ! Pour le moment, je ne fais que vous raconter le documentaire et mes impressions. N’allez pas me faire dire que les bros devraient s’inspirer des animaux pour faire la cour, quoi que….
Je trouve que les bros passent trop vite à autre chose de nos jours. Ce n’est pas forcément de leur faute, c’est notre temps qui veut ça. A l’époque où on a le choix entre plusieurs opérateurs téléphoniques et où on peut changer de fournisseur internet si on n’est pas satisfait, pourquoi s’encombrer d’une sœur capricieuse et attendre des semaines voire des mois qu’elle reçoive la visite de l’ange messager qui lui indiquera le bon bro?
Du temps de nos pères, on courtisait les dames avec assiduité. On leurs comptait fleurette, écrivait des poèmes, offrait des fleurs. De nos jours, on lui dit bonjour le premier jour. Le deuxième jour, on lui annonce que Dieu a gravé son nom sur la table de notre cœur. Le troisième jour, on attend d’elle qu’elle nous dise oui pour que le quatrième jour on puisse fixer le nombre d’enfants qu’on aura. Si par malheur il lui faut plus que ce délai pour donner sa réponse, on conclut que Dieu avait gravé le mauvais nom et on retourne à la prière (ou à la chasse) pour la révélation d’un autre prénom en maudissant la sœur précédente qui a exposé toute l’étendue de sa charnelité (c’est une sœur charnelle quoi !).
Où sont les bros qui savent ce qu’ils veulent et sont prêts à en payer le prix ? Les félins ciblent une proie et ne s’en défont pas jusqu’à ce qu’ils l’aient attrapée. J’ai été surprise par une panthère qui courait au milieu d’un troupeau de biches pour attraper celle qu’il avait choisi. Il y avait des dizaines de proies, pourquoi se focaliser sur celle-ci alors qu’il y en avait d’autres à proximité et des plus faciles à prendre ?
Mes frères, vous devriez en prendre de la veine. Je vous invite à méditer les paroles de ce chant de Olivier Cheuwa « si Dieu a mis un rêve dans ton cœur… garde-le comme un trésor… protège la vision avec passion. Persévère ! ».
Arrêtez de vous comporter comme des enfants dans un magasin de jouets à l’approche de noël : je veux un camion de pompiers ! Non, plutôt une voiture de police ! Je veux un hélicoptère ! Mais ce robot est si joli ! C’est un signe d’immaturité et de convoitise à peine voilée.
Prenez le temps d’observer, d’analyser. Puis focalisez-vous sur une seule femme. Prenez du temps dans la prière, enquêtez avec discrétion. Une fois que vous êtes sûrs de vous, verrouillez la cible et passez à l’attaque. Elle va essayer de vous jongler, de vous embrouiller. Ne perdez pas espoir, vous savez pourquoi vous êtes là. Elle finira par vous céder quand elle aura vu votre courage et votre détermination. Mais si vous flanchez au premier non ou si vous piaillez d’impatience comme une fillette devant le vendeur de glace, vous faites un bien piètre chasseur !
Jacob à travailler pendant quatorze ans pour Rachel la femme qu’il aimait. Il a même supporté d’épouser sa sœur pour l’avoir.
Battez-vous pour la femme de votre vie, battez-vous pour nous !