Tout le monde connait Samson. Ce grand gaillard doté d’une force extraordinaire que Dieu avait consacré comme juge en Israël depuis sa naissance.
On pense à défaut que sa force lui venait de ses cheveux car ils n’avaient jamais été coupés; mais ceux-ci n’étaient que le signe de son alliance avec Dieu. Sa force lui venait de l’esprit de Dieu qui était sur lui et qui lui conférait une force surnaturelle.
En fait, ce don qui lui avait été fait pour délivrer son peuple de la domination des Philistins avait été détourné par lui-même pour servir ses intérêts égoïstes.
Quand je médite sur la vie de Samson, je me demande comment il a pu finir ainsi avec tous les atouts qu’il possédait.
Samson, malgré son onction avait 2 principaux défauts. Il était colérique et il aimait les belles femmes (les philistines).
Son penchant pour les femmes l’a poussé a trahir son alliance avec Dieu. Un soir, envoûté par la beauté de Delilah, il pose sa tête sur ses genoux, somnolent sous ses caresses. Le décor de sa chute est planté. Samson pense passer du temps avec sa bien-aimée. Il est en fait pris, telle une proie dans la toile d’une dangereuse araignée.
Delilah le presse de ses questions, le harcèle, lui fait du chantage. Samson, dopé par l’orgueil masculin tient bon. Mais bientôt, la manipulation et la séduction vont avoir raison de lui. Le secret est dévoilé, et Samson tombe dans un profond sommeil. Il n’entendra même pas la lame qui vient le séparer de Dieu en coupant sa précieuse chevelure.
Il pensait s’en sortir comme d’habitude quand l’alerte de l’attaque a été donnée . Il n’a pas remarqué que l’Éternel s’était retiré de lui. Il avait banalisé le don et la mission qu’il avait reçu. Pire encore, il n’a pas mesuré la gravité de son acte!
A la fin de sa vie, Samson se rachète et extermine ses ennemis, mais il meurt lui même avec eux, aveugle, esclave et seul.
Quelles leçons tirons nous de ce passage biblique ?
L’onction n’est pas tout.
La puissance ne suffit pas.
Le don ne fait pas le ministère.
L’état du coeur détermine ce qu’on fera des trois choses précédentes.
La grande destinée à laquelle nous aspirons dépendra de notre caractère.
Travaillons nous à développer le caractère de Christ ou sommes nous conduit par notre chair?
Samson a certes accompli sa mission, mais pas dans la gloire à laquelle il était prédestinée. C’est preuve que la fin ne justifie pas toujours les moyens.
Réjouissons nous du power et du don de Dieu. N’oublions pas de parfaire le caractère qui l’accompagne !
Seigneur, que ton onction ne m’emmène jamais l’a où ton caractère ne m’a pas précédé, car il ne sert à rien de faire de grandes choses pour toi sans toi.