Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. Jérémie 29:11
Voici une promesse qui a soutenu ma foi dans les pires moments de ma vie, et que j’ai pu expérimenter plus d’une fois.
Je l’atteste, la parole de Dieu est vraie!
Je m’appelle MC, j’ai 25 ans aujourd’hui et je suis célibataire, épanouie et heureuse. Ça n’a pas toujours été le cas.
Tout commence en 2015 lorsque j’arrive à Douala (capitale économique du Cameroun) pour faire mes études d’infirmière après le bac. J’ai laissé mes parents au village, fiers d’avoir enfin une universitaire dans la famille. J’étais à l’époque la seule à être allée aussi loin dans les études, l’espoir de toute une génération.
Les débuts ont été difficiles avec les faibles revenus de mes parents. De fil en aiguille, mauvaises fréquentations aidant, j’ai fait la connaissance de X: le rêve de toutes les jeunes femmes. Il était parfait en tout point.
Avec lui, ça n’a pas été difficile de balayer l’éducation stricte que j’avais reçue. Moins de trois mois après notre rencontre, j’emménageais chez lui, un magnifique appartement de deux chambres hyper confortable.
X me couvrait de cadeaux, m’emmenait dans des resto huppés, en weekend à la mer. Pour notre premier anniversaire, j’ai eu droit à un séjour à Dubaï.
Je n’avais aucune raison de me séparer de lui. Il prenait soin de ma famille et payait mes études.
Pendant nos trois années ensemble, je m’étais retrouvée enceinte deux fois. A chaque fois, X n’était pas prêt. Moi non plus d’ailleurs, alors nous avons fait le nécessaire.
Ma dernière année d’étude (nous sommes en 2018), j’ai fait la connaissance de Chancelle, une patiente dont je m’occupais. Elle avait 32 ans et était en phase terminale d’un cancer de l’utérus. L’incarnation de la douceur, de la joie et de la quiétude. Je ne comprenais pas comment quelqu’un qui était sur le point de mourir pouvait être aussi détendu.
Elle me parlait souvent de son Jésus et de tout ce qu’il avait fait dans sa vie. Je l’écoutais poliment. Si son Dieu était aussi fort, pourquoi mourrait elle d’un cancer, et si jeune?
La même période, j’ai appris que j’étais (encore) enceinte. Comme les autres fois, X n’en voulait pas. Mais cette fois, j’étais perturbée : j’allais avoir 23 ans, je ne pouvais pas continuer ainsi.
Ce jour là, Chancelle su, je ne sais trop comment que je n’allais pas bien.
– assieds-toi une minute à côté de moi, me dit elle en souriant. Tu sais, personne ne peut te forcer à faire ce que tu ne veux pas, et Dieu seul a le droit de vie et de mort sur nous. Ne te sens pas obligée si tu ne veux pas.
J’étais ! Mais de quoi est-ce qu’elle parle ? Qui lui a dit?
– de quoi parlez vous Mme Chancelle ? Je ne comprends rien. Begayais-je.
Elle sourit en me serrant la main très fort. Elle m’offrit sa bible ce jour. Le lendemain, je trouvai son lit vide: elle était décédée dans la nuit.
J’étais vraiment troublée. J’ai commencé à lire cette bible, et la lumière s’est faite dans mon cœur. Plus je lisais, plus je réalisais que ma vie n’était pas bonne.
Dans la foulée, j’ai commencé à fréquenter une église, et là, ça a fait boum dans mon cœur. J’ai reçu Jésus, puis le baptême, tout ceci en cachette de X.
Il a d’ailleurs commencé à me mettre la pression pour l’avortement. Puis, quand il a su pour l’église, il a changé. Les menaces, le chantage, les gifles…. Mais je tenais bon.
Au cours d’un séminaire, j’ai reçu une révélation sur la signification des rapports sexuels. J’étais dépassée, dégoûtée. De retour à la maison, j’ai pris la résolution de mettre fin à la relation avec X, qui de toute façon battait de l’aile depuis un moment. Mais comment j’allais vivre? Où allais-je habiter?
Je n’eût pas à m’interroger longtemps : la nuit suivante, quand j’ai refusé de coucher avec lui, X m’a frappé et jeté dehors, juste avec le pyjama que j’avais sur le dos. J’étais enceinte de six mois.
J’ai dormi sur le pas de la porte. Le lendemain matin, il m’a fait entrer en me disant que si je couche avec lui, il me pardonnera. Devant mon refus, il m’a encore battu et laissé inconsciente sur le sol. Quand j’ai retrouvé mes esprits, j’ai fait un sac et je suis partie sans savoir où.
Après avoir erré toute la journée, je me suis rendue à l’église. J’ai été recueillie par une maman qui m’a accompagné pendant toute ma grossesse.
J’ai eu mon diplôme et mon bébé à quelques jours d’intervalle !
Aujourd’hui, je suis infirmière diplômée d’état dans un grand hôpital de la ville. Je subviens à mes besoins toute seule, j’ai une magnifique fille que j’ai appelé Sarah.
Le Seigneur Jésus m’a délivré de la dépendance affective, du piège du concubinage et d’une vie de dissolution.
Toute la gloire à son saint nom!
M.C