Qu’est-ce qui fait qu’un jeune homme bien sous tout rapport ne trouve pas chaussures à ses pieds?
Autant pour les femmes on pourrait établir une longue liste de raisons, autant pour les hommes ont ne se pose pas souvent trop la question. Pourtant, ils sont également très nombreux les hommes qui ont plus de la trentaine et qui restent inexplicablement seuls.
Voici quelques raisons qui me sont montées à cœur.
– La peur de s’engager. Le fameux » et si… » qui hante plusieurs. Et si je me trompais ? Et si ce n’était pas la bonne ? Et si ça ne marchait pas ? Et si je n’étais pas à la hauteur ?
– le dieu Mammon. On aurait pu croire que le travail est leur premier amour et qu’ils investissent dans leur carrière. La vérité est qu’ils sont à la recherche de l’argent. Beaucoup d’argent, toujours plus d’argent : pour subvenir aux futurs besoins de la future épouse. Ou tout simplement pour être riche et envié.
– le manque. Pas de boulot, pas de revenus. Comment se marier dans ces conditions ? Comment prendre soin d’une femme avec toutes ses exigences quand déjà on arrive à peine à prendre soin de soi ?
– la paresse. Autant une femme peut ne rien faire en espérant trouver un homme qui l’entretienne (raisonnement très discutable), autant un homme paresseux est une aberration pour la nature puisqu’il a été décidé qu’il mangera à la sueur de son front et sera le pourvoyeur de la famille.
– les liens émotionnels. Oui, les hommes ne sont pas à l’abri d’une rupture mal consommée ou mal négociée. L’ex omniprésente dans son cœur qui est la base de comparaison de toutes celles qui viendront. Les conséquences des phrases du genre » je t’aimerai toujours » ou » je serai à toi toute ma vie ».
– les liens spirituels. Mami Wata est polyandre, et malheureusement beaucoup de nos frères l’ont pour épouse, consciemment ou non. Femme de nuit, femme de jour etc… Avec ça, comment trouver de la place à quelqu’une d’autre?
– le complexe d’Œdipe. La future femme (s’il y en a une un jour) aura pour principale rivale sa belle mère. Elle ne sera jamais à la hauteur quoi qu’elle fasse. Sa sauce sera comparée à celle de maman. Son repassage et son ménage aussi.
– une mauvaise estime de soi : trop bien pour qui que ce soit ou pas assez. Ceci va provoquer une sorte de frénésie dans la recherche de la femme idéale qui devient une quête sans fin (le saint Graal !).
– le caractère de phacochère. On pense souvent à tort que c’est synonyme de l’homme autoritaire et acariâtre. Mais c’est aussi le capricieux, le geignard, le fils à papa. Bref, le phacochère quoi!
– celui qui ne cherche pas une femme, mais une ménagère pour s’occuper de son linge et lui faire la cuisine. Autant aujourd’hui les ménagères se recrutent à prix d’or, autant Il n’y aura pas beaucoup de femmes qui veulent tenir ce rôle gratuitement.
– les addictions malsaines (pornographie, masturbation…) qui les suivent parfois jusque dans le foyer quand ils y arrivent. Cf le point sur les liens spirituels.
– l’orgueil masculin devant toutes ces femmes qui ont réussi, qui sont épanouies et qui menacent leur » autorité ». Ces castratrices ambulantes qui ont des postes plus élevés et les salaires qui vont avec.
– l’orgueil masculin bis devant ces femmes qui aiment Dieu et s’investissent pleinement dans le service. Elles font des exploits avec Dieu, sont imbibées de la parole, et forcément, intimident.
Le fait est que les hommes ont autant de défis que les femmes, mais ils les assument moins. Et la société les y aide, puisqu’on admet plus facilement qu’un homme soit célibataire à 40 ans, ce qui n’est pas le cas de la femme.
En résumé, tant que les mentalités ne changent pas, tant que l’intelligence n’est pas renouvelée, tant qu’on ne se pose pas les bonnes questions, on aura toujours l’impression que le célibat est une affaire de femme. Pourtant, les hommes ont autant besoin d’accompagnement que les femmes, mais le premier obstacle à l’amélioration de leur situation, c’est eux-mêmes. Il est temps que nos frères travaillent sur eux même (cure d’âme, délivrance, etc…) pas seulement pour devenir des conjoints Maria les, mais surtout et d’abord pour être des chrétiens en bonne santé.