Vous vous souvenez de l’obscurité du sein maternel dans cet article ? (https://perissiablossomed.com/2021/12/10/dans-les-tenebres/)Eh bien, j’ai eu a cœur de développer davantage ce point. En fait, je le partageais avec un groupe de soeurs quand j’en ai eu une révélation plus profonde.Le parallèle entre la longue attente et la grossesse m’a paru plus évident sur plusieurs points.
dans le ventre, bien que dans le noir, l’enfant est en sécurité. Il ne se soucie pas de ses besoins. Il sait qu’ils sont et seront pourvus.Nous devons faire confiance à Dieu de la même manière pendant que nous nous attendons à lui.
dans le ventre, l’enfant ne se soucie pas de la date de la naissance. Il ne l’a connait pas et il ne l’a cherche pas. Il a complètement confiance en sa mère pour le mettre au monde au bon moment.D’ailleurs, tous les bébés sont mal voyant. Ils n’ont donc pas la possibilité de distinguer clairement l’obscurité dans laquelle ils baignent, et je crois que cet état leurs permet de supporter le noir.Nous devons avoir confiance en Dieu avec le même aveuglément.
étant mal voyant, l’enfant n’a pour repère que la voix de sa mère et ses battements de cœur. Ce sont des sons auxquels il est accoutumé et qui le rassurent.L’humeur du bébé est conditionné par la fréquence cardiaque de la mère et son intonation. Ces 2 éléments lui permettent de déterminer si tout va bien ou non.
Nous également devrions rester focalisés sur la voix de Dieu plutôt que sur les bruits externes qui risqueraient de nous affoler, déstabiliser.Sa parole devrait être ce phare dans l’océan d’incertitude dans lequel nous baignons.
Envisageons maintenant les choses du point de vue de la femme enceinte.
Elle sait que la grossesse va durer 9 mois, mais elle ignore le jour exact de son accouchement. On n’a jamais pourtant entendu une femme refuser de porter la grossesse à terme à cause de cela.Nous devons garder espoir contre vents et marées, même n’ayant aucune visibilité sur l’avenir.
Elle ne sait généralement pas à quoi va ressembler le bébé. L’échographie ne donne que des renseignements généraux qui parfois, pourraient s’avérer faux. Mais elle est heureuse de porter la vie et fait tout son possible pour que l’enfant à venir naisse en bonne santé. Elle est consciente qu’elle porte un trésor dans l’obscurité de son sein.Nous devons continuer à prier, à nous préparer à recevoir l’objet de notre attente.
Elle sait qu’elle va souffrir le martyr au moment de la naissance. Mais elle sait aussi que la joie que va lui procurer la naissance de son enfant sera décuplée au centuple !Nous devons endurer avec persévérance la douleur due à l’attente, dans l’expectative de la joie renversante que provoquera l’exaucement.
Que ce soit du point de vue de la mère ou de l’enfant, nous apprenons aujourd’hui qu’il y a d’innombrables leçons à tirer de la longue attente et des prières non exaucées.
Dieu ne nous abandonne pas, il nous met à l’école de la patience et de l’humilité. Il veut s’assurer que:
– nos cœurs demeurent attachés à lui malgré tout, et non pour ce qu’il peut nous donner.
– lorsqu’il aura exaucé, il n’y aura pas de confusion sur l’auteur de l’exploit, ni à celui à qui reviendra la gloire.
Ceux qui sèment avec larmes Moissonneront avec chants d’allégresse. Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, Revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes. Psaumes 126:5-6