La vie est comme une course d’athlétisme :
– chacun a son couloir dans lequel il doit se déployer. Déborder dans le couloir du voisin c’est la disqualification assurée.
De même, chacun a son domaine d’influence et son appel. Ne pas l’occuper, c’est être disqualifié. Mais surtout, c’est laisser son couloir vide, donc abandonner ses responsabilités et les personnes qui dépendent de nous.
– la réussite de la course n’est pas seulement une affaire de don/talent, mais de préparation. Il ne faut pas négliger tout ce qui entoure la course (l’entraînement, l’alimentation, le repos, le mental).
La préparation est primordiale pour réussir son ministère. Apprendre aux pieds d’un maître, travailler son caractère, restaurer son âme, s’exercer, se mettre au service des autres. Si cette étape est sautée ou biaisée, nos dons/talents nous feront faire des exploits, mais notre manque de préparation nous mènera à une chute certaine, scandaleuse et douloureuse.
– il faut être en position sur la ligne de départ, concentré et focalisé pour ne pas rater le départ. Partir trop tôt c’est être disqualifié, partir trop tard c’est perdre la course.
Recevoir l’appel ne suffit pas. Avoir les dons n’est pas une garantie. Il faut la sensibilité spirituelle nécessaire pour marcher avec et selon l’esprit afin de s’assurer une obéissance complète. Une distraction même minime suffit pour rater le coche.
– la vitesse n’est pas tout pour gagner, il faut également avoir une stratégie et connaître ses adversaires. Oui, ce n’est pas toujours le plus rapide qui gagne, mais le plus sage.
Je me rappelle que quand je venais de commencer le blogging, j’étais stressée par le nombre d’abonnés, de likes etc. Je regardais les autres pages et je me demandais comment on pouvait avoir des milliers de followers. Aujourd’hui, j’ai compris que l’influence ne se mesure pas forcément au nombre d’abonnés, mais aux vies transformées.
Les adversaires peuvent être là recherche de la notoriété, de la célébrité, la convoitise, la jalousie, voire l’envie. Il est important de savoir pourquoi on est là, pour qui et pour faire quoi, comment.
Es-tu dans ton couloir ?
Comment cours-tu?
Philippiens 3:14
je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ.