Il l’a violé et est devenu un violeur en série par ce que 20 ans plus tôt, il lui avait laissé un message d’amour sur son répondeur et elle n’a pas répondu.
Sauf qu’elle n’a jamais écouté le message par ce qu’il s’était trompé de numéro.
Elle a décidé de ne plus jamais lui adresser la parole parce qu’elle n’était pas là le jour de son mariage, le jour le plus important de sa vie. Ce qu’elle ignore, c’est que ce même jour, cette amie tenait la main de sa mère mourante.
Arrêtez de présager ce qui se passe dans la tête de l’autre et de tirer des conclusions au point même de prendre des décisions radicales.
S’il y a une incompréhension, un doute, posez la question clairement. Ça s’appelle communiquer.
Sinon vous faites le jeu de l’ennemi et perdez des connexions précieuses.
D’un autre côté, arrêtons également de mettre une charge trop lourde sur les autres et de les rendre responsables de notre bonheur, notre réussite ou notre malheur.
Personnellement, j’ai conçu ce que j’appelle le plan B: un moyen de contourner les attentes que j’ai placées dans les autres. Je demande un service, mais je prévois que la personne ne puisse pas me le rendre pour x raisons. Si cela arrive, je ne serai pas déçue. Je ne fais pas de l’autre le centre de mon projet. J’accorde le bénéfice du doute et la possibilité de se tromper ou de mal faire.
Pendant ce temps, j’envisage d’autres possibilités d’arriver à mes fins.
Cette façon de réfléchir m’oblige à étendre les limites de ma réflexion. Elle préserve mon cœur de la frustration et conserve mes relations avec les autres.
Nous devons prendre conscience que les hommes sont faillibles. Nous sommes nous même faillibles.
Pour en vouloir à quelqu’un, nous devons nous assurer que jamais nous ne serons une source de déception ou de frustration pour les autres.
Et nous sommes bien conscients que c’est impossible.
Ainsi parle l’Éternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son cœur de l’Éternel!
Jérémie 17:5