Je suis une férue de mode, vous le savez. Et l’émission » Les Reines du Shopping » présentée par Christina Cordula est l’une de mes préférées.
Il y a une phrase que j’ai remarquée dans la bouche des participantes quand elles veulent dirent qu’elles n’apprécient pas un look: c’est joli sur elle, mais moi je ne pourrais pas porter ça.
C’est drôle par ce que si tu trouves quelque chose joli, comment tu préfères l’admirer de loin?
Eh bien, cette expression est souvent détournée dans un autre domaine et je vous explique comment.
Voici une jeune femme qui veut se marier, mais à chaque fois qu’on lui présente quelqu’un, sans prendre la peine de creuser, elle répond : » c’est un bon garçon, mais pas pour moi ».
Cette réponse est tellement orgueilleuse et hypocrite.
Orgueilleuse par ce que cela sous-entend que vous êtes trop bien pour la personne.
Hypocrite par ce que si la personne ne vous plaît pas, vaut mieux le dire clairement.
Si c’est un bon garçon, il vaut au moins la peine d’être connu avant de le classer définitivement.
Le problème avec plusieurs femmes aujourd’hui est qu’elles sont elles mêmes responsables du retard de leur mariage. Trop de convoitise de la chair et des yeux. Leur niveau, c’est seulement les stars de cinéma et les sportifs de haut niveau. Certaines acceptent de se rabaisser au jeune cadre dynamique et prometteur ou à l’héritier de la fortune familiale, mais de grâce, pas moins que ça.
J’ai eu une discussion il y a quelques années avec quelques soeurs où chacune parlait de ses aspirations, et nous en sommes venues à parler des revenus de notre futur conjoint. Chacune y allait à coeur joie. Je les écoutais, silencieuse, le sourire en coin. Puis l’une m’a interpellée : » Et toi, Perissia, tu ne dis rien? ».
J’ai répondu:
» Le métier de mon futur conjoint m’importe peu à partir du moment où il est épanoui dedans et qu’il arrive à s’organiser pour trouver du temps pour sa famille. Je ne veux pas me retrouver avec un esclave du travail sous prétexte qu’il cherche de quoi nourrir sa famille. Je veux un homme équilibré dans des choix et ses priorités ».
Cette réponse était trop philosophique pour elles.
» Et si dans cet équilibre il gagne moins que toi? Et s’il est boulanger où ferrailleur ? ».
» Il pourrait être taximan ou cordonnier, ça ne change rien. Il sera le meilleur taximan de la ville et le cordonnier le plus doué. Je l’encouragerai à exceller dans son domaine et à être fier de ce qu’il fait et de ce qu’il est. Qu’il gagne moins ou plus que moi, nous mettrons cela en commun pour se bâtir une belle vie. Je m’attache plus aux valeurs et au caractère qu’au matériel ».
Bien sûr, je n’ai pas réussi à les convaincre de ma sincérité, mais ce n’était pas mon intention.
On a pris l’habitude de juger les gens trop rapidement, sur comment ils sont habillés, leur attitude, la façon de parler… En fait, des choses superficielles qui sont facilement modifiables.
La vérité est que, tant que tu n’as pas goûté une sauce, tu ne peux pas juger de sa saveur en la regardant et en l’humant.
Pour savoir s’il est vraiment bien pour toi, tu dois prendre le temps de le découvrir un minimum.
La gloire de Dieu, c’est de cacher les choses; La gloire des rois, c’est de sonder les choses.
Proverbes 25:2
Dieu tire sa gloire à nous cacher des choses, surtout les précieuses. Les trésors divins ne sont pas à la portée du premier venu. Mais pour celui qui prend la peine de chercher, de creuser, de sonder, il a part à la gloire que donne la révélation et la découverte du trésor.
Creusons !