COMPTE LES BIENFAITS DE DIEU

Aujourd’hui, pas d’article en tant que tel, mais plutôt un témoignage de l’amour de Dieu.

Savez-vous qu’en dehors de ma vie (très spirituelle lol) de blogueuse et de ma (très passionnante) carrière de médecin, j’ai une autre activité qu’est la mode?
Je vous raconterai un jour comment c’est arrivé (ou pas. Ihihih!). En tout cas, si ça vous intéresse, dites le moi en commentaire et je vous organise ça.

Donc oui, je suis une styliste autodidacte, et en 2017, je me suis lancée dans la commercialisation de mes créations avec pas mal de succès au début (du moins, c’est ce que je crois).
Ce qui au départ était juste une passion est devenu une source de revenus.
Bon, les débuts ont été difficiles par ce que je suis de nature prudente, méfiante, hésitante, peureuse, peu sûre de moi (oui, ça fait beaucoup). Et surtout, je n’aime pas échouer. Je suis accro à l’excellence et à la perfection.
J’ai douloureusement découvert les charmes de l’entrepreneuriat et du commerce. Le nombre de fois où j’ai voulu abandonner… Mais j’entendais juste une voix qui me disait de persévérer encore un peu.
L’un de mes talons d’Achille dans mon business c’est la comptabilité (je sais : c’est pas bien. Je travaille à y remédier, objectif 2022).
Donc, il y a quelques jours, après avoir fait les bilans dans tous les domaines, je décide de faire le point annuel de ma boutique en ligne.

Je vous épargne les détails affligeants: les dépenses non notées, les entrées non enregistrées, des abréviations mystérieuses (oui, c’est moi qui les ai faites). J’ai tapé dans la caisse de la boutique certains fins de mois acrobatiques en promettant de rembourser, donc je me dois de l’argent (l’autoendettement quoi). J’avais nourri l’espoir secret d’une séparation de finances entre mes différentes activités (genre, il y a 3 Perissia. Quelle folle illusion!).
J’ai donc passé presque deux heures à essayer de mettre mes comptes à jour, et là, je réalise le miracle : le bénéfice de folie! Je n’en revenais pas, alors j’ai recompté et c’était bien ça !
Laissez-moi vous expliquer pourquoi c’est miraculeux pour moi. Je n’ai pas l’impression d’avoir fait des ventes extraordinaires cette année. Il y a eu des mois entiers où je n’ai rien vendu. Il y a eu des moments où j’ai été trop absorbée par mes autres activités.
Du coup, je me plaignais beaucoup auprès de Dieu:
« ah Seigneur, quand est-ce que ça va décoller ? »
« comment je vais agrandir mon portefeuille clients ? »
« mes prix sont concurrentiels, je ne comprends pas pourquoi je ne vends pas plus »
« les gens apprécient les articles, mais au final n’achètent pas »
 »quatre ans d’existence et aucune envergure »
etc, etc, etc…
Je ne compte pas les investissements qui sont tombés à l’eau. Même en organisant une grande liquidation, je n’ai pas réussi à vendre grand chose. Je méditais donc sérieusement à laisser tomber avant de faire ce point.

Waouh ! Comme Dieu est fidèle ! Il m’a entendu me plaindre chaque fois cette année sans m’en tenir rigueur. Au contraire, il continuait de me soutenir, de m’inspirer et de m’accompagner.
Malgré mes faiblesses (en comptabilité notamment), il a veillé au grain. Un franc à la fois, il a travaillé à la multiplication. Et ce qui semblait au départ une perte de temps (et d’argent) s’est finalement révélé être une bonne source de revenus.
Alors que je fermais mon cahier de comptes en prenant l’engagement de suivre une formation pour améliorer le suivi de leur tenue, un verset m’est monté à cœur:

Les mains de Zorobabel ont fondé cette maison, et ses mains l’achèveront; et tu sauras que l’Eternel des armées m’a envoyé vers vous.
Car ceux qui méprisaient le jour des faibles commencements se réjouiront en voyant le niveau dans la main de Zorobabel.
                                          Zacharie 4:9-10

J’ai cru à tort que les faibles commencements étaient juste la première, peut-être la seconde année tout au plus, mais pas quatre ans.
J’ai également réalisé que ne pas faire le point  (fidèlement) les années antérieures ne m’a pas permis de constater la croissance de mon affaire.
Enfin, ne pas être totalement équipée pour gérer dans certains domaines de la boutique m’a porté préjudice.

A la fin de cette année, voici mon action de grâce pour le privilège que j’ai de pouvoir exprimer ma passion pour la mode. Je ne peux pas encore en vivre, mais je reste persuadée que celui qui a commencé cette belle œuvre la mènera à la perfection, avec gloire et richesse en Jésus-Christ.

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