CETTE SOIF

Il faisait une chaleur étouffante; c’est normal, la journée était déjà bien entamée. Ce n’était plus l’heure d’aller au puits, mais c’était le seul moment où elle était tranquille. Toutes les autres femmes y étaient passées avant le lever du soleil. À cette heure, elle  ne trouverait personne.
Ce n’est pas seulement pour échapper aux autres qu’elle venait chercher de l’eau à midi, mais  également pour sortir un peu de la pression de son ménage.
Ce jour-là,  contre toute attente,  un homme est assis au puits. La conversation s’engage ;  il est richement vêtu, il parle bien. Que peut-il bien  faire là  tout seul ?
c’est apparemment un maître de la loi: il parle d’adoration et de lieu de culte, puis d’une source d’eau qui ne tarit jamais. La conversation finit par arriver sur un sujet qui fâche, le mariage.
L’homme est aussi  prophète,  il lui révèle toute sa vie sentimentale.  Elle  s’interroge : et si finalement ce dont elle a besoin  ce n’était pas un mari? Elle repart du puits sans eau, mais subjuguée, transportée, changée. Une nouvelle vie s’offre à elle !
                                                Jean 4: 4-29

L’histoire de la samaritaine est celle de centaines d’hommes et de femmes à la recherche de l’amour. Ils vont de relation en relation  sans trouver satisfaction,  et sans pouvoir détecter quel est le problème.

Trouver un bon conjoint n’est pas chose aisée de nos jours. Il y a tellement de paramètres qui entrent en jeu. Mais il y a surtout le cœur de l’homme, tortueux, blessé, amer,  plein de convoitise.
La liste des critères est de plus en plus complexe,  les valeurs de plus en plus diluées, les attentes de plus en plus égoïstes et élevées,  les mentalités de plus en plus fermées et perverties.
Dans tout cet amalgame comment  s’assurer de trouver la bonne personne,  celle avec laquelle on restera toute la vie et qui nous apportera le bonheur ?

Jésus apporte une réponse à la samaritaine et à  nous aujourd’hui. Le problème  n’est pas de trouver le bon conjoint, mais  d’identifier la raison de cette recherche effrénée. Jésus  dit qu’il s’agit de la soif. Mais  la soif de quoi? Et comment  l’étancher?

Comme la samaritaine,  c’est une quête qui pousse plusieurs de relation en relation (cinq maris et un concubin). Chacun lui donnait de  » l’eau « , mais qui n’etanchait pas sa soif. Chacun avait des qualités et des défauts,  et si elle a été en relation avec eux, c’est certainement qu’elle avait trouvé un intérêt. Cependant,  rien de durable. Voilà pourquoi elle a eu autant de conjoint.

Il y a une soif en chacun de nous; la soif d’être accepté, apprécié, valorisé, aimé.
Cette soif ne peut être satisfaite par un humain, des biens matériels ou une position sociale. Personne ne peut remplir notre réservoir émotionnel au point de nous combler. Un seul détient cette capacité : Jésus.
Seule son eau satisfait pleinement et complètement. Cette eau qui représente son esprit et sa parole (sa glorieuse  présence ), est l’essence de la vie humaine.
C’est ce qui nous apporte la paix dans le trouble, la joie dans les difficultés, l’assurance dans l’incertitude,  le bonheur dans les temps difficiles.
Tant que cette eau n’est pas un torrent qui coule en chacun d’entre nous,  nous sommes condamnés à vivre dans l’insatisfaction,  peu importe la magnifique personne avec laquelle nous serons en relation.
Au pire, nous continuerons d’aller de conjoint en conjoint,  comme la samaritaine, à cause de l’état de notre coeur.

Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.
Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.
Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.
                                               Jean 7:37-39

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