APPEL

Je connais mon appel!

Le Seigneur m’a donné une grande vision!

Alléluia ! Gloire à son saint nom!

Dans cette histoire d’appel, il y a plusieurs choses que nous les chrétiens (amèrement) zélés avons zappées.
 𝓵’𝓪𝓹𝓹𝓮𝓵 𝓷’𝓮𝓼𝓽 𝓹𝓪𝓼 𝓹𝓵𝓾𝓼 𝓰𝓻𝓪𝓷𝓭 𝓺𝓾𝓮 𝓬𝓮𝓵𝓾𝓲 𝓺𝓾𝓲 𝓵𝓮 𝓯𝓪𝓲𝓽. Il y a des gens qui, du moment où ils ont reçu  » l’appel  », sacrifient tout pour lui. On démissionne de son travail séculier, on néglige sa famille, on abandonne ses études…  Tout ceci sans réfléchir et sans demander à Dieu sa pensée.
 𝓵’𝓪𝓹𝓹𝓮𝓵 𝓷’𝓮𝓼𝓽 𝓹𝓪𝓼 𝓾𝓷 𝓬𝓸𝓾𝓹 𝓭𝓮 𝓯𝓸𝓾𝓭𝓻𝓮. Cette mission que nous recevons c’est pour toute la vie. Nous ne pouvons pas juste sauter dedans comme ça. On ne court pas un marathon comme on court un cent mètres.
 𝓮𝓷𝓽𝓻𝓮𝓻 𝓭𝓪𝓷𝓼 𝓵’𝓪𝓹𝓹𝓮𝓵 𝓼𝓮 𝓹𝓻é𝓹𝓪𝓻𝓮. Voici l’aspect que mes spirito santo n’aiment pas. Mais je vais quand même vous le dire.

Quelques exemples :

 Abraham s’est préparé 25 ans.

 Moïse s’est préparé 40 ans dans le désert.

 David s’est préparé pratiquement toute sa vie.

 Jésus s’est préparé 30 ans.

 Paul s’est préparé un certain temps.

Cette préparation revêt plusieurs aspects:
 𝐥’𝐢𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 : en quoi consiste réellement mon appel? Qu’est-ce qu’il implique ? Qui y a été avant moi et qui peut me guider? 
 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 : de quoi aurais-je besoin ? Suis-je prêt.e? Quand est-ce que je commence ? Comment je commence et avec qui? Je commence par quoi et où ?
 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 : je dois beaucoup lire sur le sujet de mon appel. Pas seulement les livres qui me forment et m’informent, mais également ceux qui décrient (dénigrent) l’appel. Je dois écouter des enseignements, prendre des notes, me constituer une base de données, faire des recherches, écouter des témoignages, retourner à l’école si possible.
 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐢è𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐣𝐞û𝐧𝐞  : rechercher la face de Dieu, son règne, sa volonté, son approbation.
 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭è𝐫𝐞 : pendant la phase de préparation, cette étape est vitale. Je ne vais pas faire paraître à la face du monde une personnalité qui pourrait être un scandale ou une occasion de chute. Je ne vais pas prêcher ce que je ne suis pas, je dois être là lettre.

 𝓿𝓲𝓿𝓻𝓮 𝓵’𝓪𝓹𝓹𝓮𝓵 𝓼𝓮 𝓹𝓮𝓻𝓹é𝓽𝓾𝓮. C’est une chose de reconnaître l’appel, c’est une chose d’entrer dans l’appel, s’en est une autre de rester dans l’appel, de porter du fruit et de se bonifier pour demeurer une bénédiction pour l’entourage.

On connaît tous l’histoire de Samson (Juges 16): un grand appel, des actes glorieux, des décisions discutables, une fin mitigée.On connaît aussi Joseph (Genèse 37): de l’appel à la prison en passant par l’esclavage avant de sauver le monde de la famine dans le palais.

Après tout ceci, il y a l’appel et il y a l’élection. Une fois l’appel reçu, il faut travailler à être élu ; à entrer dans cette catégorie très select de ceux qui ont fait la différence dans leur appel.

Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. Matthieu 22:14