La semaine dernière, un malade m’a offert un ananas et une papaye pour me remercier après son hospitalisation.
De retour à la maison, j’ai posé mes fruits sur l’évier de la cuisine et je les oublié.
Deux jours plus tard, l’ananas était intact. La papaye quant à elle, avait quelques tâches de moisissure. Elle avait subi les assauts des cafards et autres blattes. Elle faisait peine à voir, et encore plus à toucher.
Après avoir épluché les deux fruits, l’ananas était sain. La papaye était toute molle et s’effritait au moindre contact.
Au final, je n’ai pas pu sauver la papaye. Mais j’étais consolée de ce que l’ananas était mangeable.
L’évolution de ces fruits m’a donné de réfléchir : quelle est mon endurance aux difficultés, aux épreuves ? Suis-je la papaye ou l’ananas ?
Quelle est la résistance de ma peau? Les cafards arrivent-ils à me faire des brèches facilement ? Suis-je facilement influencée par l’opinion des autres, les critiques et les challenges ? Comment influencent-ils mon intérieur ? Est-ce que j’arrive à me garder intact, saine, juteuse, agréable ou je deviens friable et désintégrée?
Est-ce que j’arrive à gérer l’afflux des pensées négatives qui m’assaillent ou je les laisse me cribler?
L’ananas m’a enseigné sur la réaction face à l’adversité et sur l’endurance.
La parole de Dieu doit me constituer une carapace à toute épreuve qui me protège de l’intérieur comme de l’extérieur.
Connaissez-vous ce proverbe cielois qui dit que si la pomme de France se mange avec la peau, ce n’est pas possible avec l’ananas?
Soyez un ananas !
Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses,
sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes;
par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère,
par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice;
au milieu de la gloire et de l’ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation; étant regardés comme imposteurs, quoique véridiques;
comme inconnus, quoique bien connus; comme mourants, et voici nous vivons; comme châtiés, quoique non mis à mort;
comme attristés, et nous sommes toujours joyeux; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs; comme n’ayant rien, et nous possédons toutes choses. 2 Corinthiens 6: 9-10