Aujourd’hui, je veux faire le parallèle entre deux hommes pour décrire un comportement que j’ai remarqué chez plusieurs célibataires.
Il y a deux situations où Jésus a posé une question dont la réponse semblait quand même évidente. Pour un Dieu qui est sensé être omniscient, ça fait désordre.
Jésus est interpellé à grand cri par un aveugle. Il s’arrête pour l’écouter, et contre toute attente, il lui pose une question bizarre, embarrassante :
Q𝙪𝙚 𝙫𝙚𝙪𝙭-𝙩𝙪 𝙦𝙪𝙚 𝙟𝙚 𝙩𝙚 𝙛𝙖𝙨𝙨𝙚?
C’est quoi cette question ? Jésus, tu ne vois pas que je suis aveugle ? Même si tu ne vois pas, tu devrais le savoir, tu sais tout !
Ce n’est pas ce que Bartimée a répondu. Je l’imagine l’air implorant, la voix suppliante. Il répondit :
S𝙚𝙞𝙜𝙣𝙚𝙪𝙧, 𝙦𝙪𝙚 𝙟𝙚 𝙧𝙚𝙘𝙤𝙪𝙫𝙧𝙚 𝙡𝙖 𝙫𝙪𝙚.
Bartimée n’y est pas allé par quatre chemins. Il a exposé son besoin tel qu’il le ressentait, avec la rage du désespoir et la sincérité d’un enfant.
Suite à cette réponse, la vie de Bartimée a changé à jamais !
Et Jésus lui dit: 𝙧𝙚𝙘𝙤𝙪𝙫𝙧𝙚 𝙡𝙖 𝙫𝙪𝙚; 𝙩𝙖 𝙛𝙤𝙞 𝙩’𝙖 𝙨𝙖𝙪𝙫é.
A l’instant il recouvra la vue…
Luc 18: 35-43
Un autre homme a rencontré Jésus, mais cette fois, c’est le Seigneur qui va vers lui. Jésus était venu à Jérusalem pour une fête. Je ne sais pas comment il s’est retrouvé à la piscine de Bethesda, ni pourquoi il s’est dirigé vers cet homme précis au milieu de cette foule de malades.
Jésus le vit couché et, sachant qu’il était malade depuis longtemps, il lui dit:
«𝙫𝙚𝙪𝙭-𝙩𝙪 ê𝙩𝙧𝙚 𝙜𝙪é𝙧𝙞?»
Contre toute attente, le malade contourne la question, se justifie, se lamente. Il a dans sa tête le schéma par lequel sa guérison doit s’opérer. Il y a un protocole qui doit être respecté: L’ange descend, remue l’eau; quelqu’un saute dedans et en sort guéri. C’est comme ça et pas autrement ! D’ailleurs, il a 38 ans d’expérience sur le bord de cette piscine.
L’infirme lui répondit: «Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine quand l’eau est agitée, et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi.» Jean 5:5-7
Jésus guérira quand même l’incrédule, sans rien lui demander de plus. Après tout, il était là pour ça.
◦•●◉✿Quel rapport avec les célibataires ?✿◉●•◦
Certains sont souvent gênés quand on leurs posent la question :
𝕧𝕖𝕦𝕩-𝕥𝕦 𝕥𝕖 𝕞𝕒𝕣𝕚𝕖𝕣 ?
Cela paraît comme une question piège.
Si on dit oui, on aura l’air charnel et désespéré.
Si on dit non, on aura l’air suffisant et orgueilleux.
On essaye alors de trouver une parade qui fera le juste milieu entre les deux options :
– je n’y pense pas pour le moment, j’ai encore des choses à travailler.
– le mariage n’est pas une fin en soi, alors pourquoi tout ramener à lui?
– c’est une question difficile à répondre, en tout cas que la volonté de Dieu soit faite.
Parfois, Dieu n’attend de nous que la transparence pour déclencher le mécanisme de notre visitation.