
Les amoureux d’aujourd’hui ne veulent pas prendre le temps de se connecter l’un Ă l’autre.
Fonder une amitié prend du temps.
Apprendre à se connaître prend du temps.
S’ouvrir Ă un inconnu prend du temps.
Si on ne prend pas ce temps, on passe Ă cĂ´tĂ© de l’essentiel.
Malheureusement, ce qui se passe c’est qu’on se met ensemble sans intentions claires et on laisse tomber la relation au premier obstacle.
Dès qu’il y a quelque chose qui nous incommode, nous concluons que ce n’est pas la bonne personne et nous passons Ă autre chose.
On ne veut pas souffrir, on ne veut rien investir, on ne veut pas se battre pour la personne qu’on aime.
Combien de fois j’ai entendu une sĹ“ur quitter un bon frère parce qu’il n’est pas assez ci ou assez ça ?
Combien de fois un frère a laissĂ© tomber une sĹ“ur parce qu’une autre Ă©tait plus ceci ou plus cela ?
Bien sĂ»r, s’il y a violation rĂ©pĂ©tĂ©e de vos valeurs ou incompatibilitĂ©, il faut se sĂ©parer. Ce n’est pas de ça dont je parle ici. Je parle des petits constats qui provoquent l’inconfort et qu’on se refuse Ă travailler.
Votre gloire sera le tĂ©moignage de votre conjoint reconnaissant qu’avant de vous connaĂ®tre, il.elle n’Ă©tait que l’ombre de lui.elle mĂŞme.
Votre conjoint doit être en mesure de témoigner comment sa vie a été bonifiée et son caractère taillé à votre contact.
Ce tĂ©moignage ne peut avoir lieu si vous vous dĂ©filez Ă chaque fois. Vous devez prendre conscience que vous ne trouverez jamais quelqu’un de parfait, ni qui vous sied selon vos dĂ©sirs. Vous devez travailler mutuellement pour devenir cette personne.
Le pasteur Sanogo dit que Dieu ne donne jamais un produit fini. Il donne la matière première, et c’est Ă nous de polir, d’Ă©monder, de tailler pour obtenir le joyau que nous voulons. Et ceci doit ĂŞtre mutuel.